Contribution à l’histoire de la dimension environnementale de la RSE

Céline Berrier-Lucas, 2014

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Par Celine BERRIER-LUCAS, Université Paris-Dauphine, DRM-MOST

Contribution à l’histoire de la dimension environnementale de la RSE : une étude franco-québécoise d’EDF et d’Hydro-Québec des années 1950 aux années 1970 

Recherche réalisée avec l’appui du Gouvernement du Canada et de la Fondation EDF Diversiterre – Histoire.

Après le sommet bilan Rio+20 de juin 2012, le développement durable[1]. (DD) est plus que jamais au cœur des préoccupations mondiales, cristallisant autour de lui les attentes des institutions, des organisations et de la société civile en matières sociétales, environnementales et politiques. L’appropriation du concept de développement durable par les entreprises est un phénomène assez récent, remontant aux années 1990 en Europe[2]. Cette intégration par les organisations a été l’occasion d’un remaniement, voire d’un « nouveau paradigme stratégique »[3], et particulièrement d’une diffusion massive du concept déjà existant de Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE).

Pour certains auteurs, la RSE doit se concentrer sur la dimension sociale du développement durable (la dimension environnementale relevant d’un traitement technique)[4]. Pour d’autres, la RSE est à comprendre comme le pendant managérial du développement durable[5]. Enfin, pour la troisième approche, la RSE, l’éthique et le DD sont des concepts qui s’articulent ensemble[6]. Ce qui apparaît, ce sont les controverses que connaissent les deux concepts autour de leur définition. Selon Gladwin et al. (1995), le DD repose sur des objectifs multiples, des interdépendances complexes et une certaine dimension morale. La conséquence en est une définition confuse. Il en va de même des définitions de la RSE, qui apparaissent souvent comme un ensemble dense et ambigu[7] introduisant ainsi une certaine difficulté à obtenir une direction commune[8].

Cependant, un élément de stabilisation semble traverser le champ de la RSE pour le structurer : c’est un accord autour de son contenu sur au minimum trois dimensions – économique, environnementale et sociale. Autrement dit, à défaut d’avoir une définition commune de la RSE, les trois sphères d’intérêts sur lesquelles porte le concept feraient l’objet d’un consensus.

Pourtant, le versant environnemental est lui aussi débattu théoriquement. Plus précisément, il s’agit de caractériser la manière et le degré avec lesquels la dimension environnementale doit être intégrée à la notion de la RSE ; voire, plus radicalement, sur son utilité au sein même du concept puisque son opérationnalisation est toujours discutée[9]. Ce qui traverse alors le champ devient la question du poids de la répartition de la responsabilité des entreprises en ces trois dimensions, les enjeux environnementaux incarnant son paroxysme. Sans que cela soit particulièrement mis en avant, la dimension environnementale de la RSE se trouve alors divisée. La scission en deux communautés de la principale association académique Academy of Management, Organizations and the Natural Environment et Social Issues in Management, est une incarnation de cette fragmentation. Comment comprendre cette apparente difficulté : le versant environnemental de la RSE serait-il également frappé par le caractère ambigu et complexe de la notion de RSE ?

C’est précisément pour tenter de répondre à ce type de questions que le recours à la transdisciplinarité, en particulier à l’histoire, prend tout son sens dans les études en management. En effet, s’il est vrai que, dans le contexte mondial des vingt dernières années, on a assisté à une démultiplication des écrits académiques relatifs à la RSE et aux questions d’éthique des affaires[10], l’ancrage historique de la notion est bien plus ancien. En effet, il est admis d’attribuer la paternité théorique du concept de RSE à l’économiste américain Howard R. Bowen suite à la publication, en 1953, de son ouvrage phare Social Responsibilities of the Businessman (SRB)[11]. En parallèle, de nombreux auteurs se sont attachés à démontrer que les débats autour des enjeux sociétaux et environnementaux sont historiquement antérieurs à l’ouvrage de Bowen[12] et qu’ils sont également présents dans différents champs de recherche, par exemple en histoire environnementale[13]. Mais également en éthiques environnementales où les travaux de Desjardins (1998 ; 1995) tentent de procéder un lien entre la littérature philosophique[14] et les questions de RSE. Les auteurs mettent en lumière des racines à retracer dans les questionnements éthiques états-uniens, dans les traditions religieuses (notion de trusteeship et de stewardship), et dans les pratiques managériales (par exemple la philanthropie américaine et le paternalisme chrétien).

La définition actuelle de la RSE, et en particulier celle de sa dimension environnementale, capitalise donc sur cet héritage théorique, héritage qu’il convient de « dévoiler »[15]. Aux vues du développement exponentiel du concept de RSE et de son apparente universalité – j’adhère ici à l’argument développé par Pasquero (2005) où la RSE ne peut pas être réduite à un phénomène de mode managériale – , il paraît essentiel d’analyser les postulats sous-jacents et de retracer les réseaux d’imbroglios sociotechniques qui structurent l’intégralité du champ académique et des stratégies d’entreprises. Les enjeux environnementaux, sociétaux et politiques étant d’une grande complexité[16], ils impliquent de revoir la manière dont on les aborde[17]. La question environnementale n’introduisant pas uniquement de nouvelles approches, elle nécessite de procéder à des changements d’équilibre afin de reconsidérer les fondements de la modernité occidentale[18]. Puisque l’on peut mettre en exergue d’une part un consensus global sur le contenu des dimensions de la RSE, et d’autre part une dimension environnementale toujours controversée, alors la déconstruction du concept de RSE devient nécessaire, ce qui permet ainsi une approche soutenable de ses enjeux en faisant appel à une perspective dynamique, relationnelle et délibérative[19].

Des ces constats découle l’hypothèse suivante : si les définitions actuelles de la RSE s’inscrivent dans une perspective de contribution au développement durable – où l’intégration des enjeux environnementaux implique de sortir de la conception moderne, de sortir de la dichotomie objet/sujet –, l’analyse historique de la construction du versant environnemental de la RSE, réalisée pour cette recherche, met à jour des racines issues du paradigme technocentrique. On pourrait supposer que cette situation contradictoire n’est présente que durant les vingt premières années d’élaboration théorique de la notion, pour se reconstruire, se redéfinir durant la décennie des années 1970. En effet, l’émergence formalisée de la RSE est attribuée à l’économiste Howard R. Bowen pour son ouvrage Social Responsibilities of the Businessman daté de 1953. Et l’intégration de la protection de l’environnement dans le deuxième cercle concentrique des responsabilités des organisations est officiellement réalisée par le CED avec sa publication Social Responsibilities of Business Corporations, datée de 1971. Or, sur le plan théorique le constat est plus complexe, car Howard R. Bowen aborde la dimension environnementale, sous un angle bien spécifique, le rapport du CED en est d’ailleurs la continuation. Et, sur le plan des pratiques, durant ces mêmes vingt années, l’analyse va dans la même direction : une préoccupation et un traitement, tous deux spécifiques, des questions liées à l’environnement.

Dès lors, l’objectif est de saisir la dynamique croisée entre la construction historique de la dimension environnementale, à travers son appropriation par les organisations du secteur industriel énergétique, en étudiant, des années 1950 à 1970, ses différentes formulations.

Bien que de nombreux auteurs anglo-saxons et français aient largement participé à l’essor de l’approche historique dans les sciences de gestion (Lemarchand, Nikitin, Zimnovitch et Pezet par exemple), le tournant historique – historic turn – est encore plébiscité[20] . L’engagement envers l’histoire se veut plus prégnant en ces temps de crises économique, écologique, politique et sociétale[21]. Il s’agit de tracer, par exemple, les représentations qu’ont les organisations de leur passé ou la construction de la connaissance managériale, où l’histoire devient une « méthode de questionnement des pratiques de gestion »[22]. Bien que les contributions de l’histoire aux théories des organisations puissent être multiples, elle permet en particulier une vision complète de l’implantation et de l’évolution d’un concept théorique.

Dans notre cas, il s’agit d’étudier la période de structuration de la notion de RSE de 1950 à 1970. Le choix du secteur énergétique repose sur l’analyse que l’emploi de ressources naturelles est inhérent à l’exercice de l’activité de ce secteur. À l’intérieur du secteur énergétique, le choix s’est porté sur des entreprises électriques car « l’énergie nouvelle », après avoir accompagné et structuré le développement de la seconde industrialisation, devient un secteur clé de la réindustrialisation de la période de l’après-guerre[23]. De plus, le choix effectué pour deux pays francophones, avec des similitudes législatives et culturelles, et pour deux entreprises nationalisées après la Seconde guerre mondiale – EDF et Hydro-Québec –, aux critères de fonctionnement et à la structure très proches, soutient la mise en place d’un tel design de recherche. Pour analyser les liens des entreprises du secteur électrique avec l’environnement, l’unité d’analyse choisie est celle du projet de construction énergétique. Agrégeant dans sa structure interne tous les espoirs, les difficultés, les challenges, les pratiques, le projet de construction tisse la toile de fond qui permet de bien saisir les relations au sein du réseau.

Suite à la lecture de divers ouvrages et des instruments de recherche des archives, j’ai pu dégager deux corpus de collecte illustrant des moments de rupture. Le premier corpus de collecte choisi se concentre sur la centrale Bersimis, car ce barrage est le premier projet de construction et de développement hydraulique mis en place rapidement après la première nationalisation de l’entreprise Hydro-Québec, ce qui positionna Hydro-Québec comme un acteur majeur du secteur énergétique. Le second corpus de collecte concerne la centrale nucléaire Gentilly. Il s’agit d’un projet expérimental combinant la recherche en diversification énergétique et la maîtrise de l’atome dans une volonté d’asseoir le Québec francophone à une position leader du secteur énergétique.

Dans la même logique, les recherches dans les outils archivistiques et les lectures ont permis de mettre en avant le premier barrage hydroélectrique de la jeune nationalisée EDF, le barrage de Tignes. Il répond à un besoin très important de fourniture en électricité pour la reconstruction du pays après la Seconde Guerre mondiale. Il positionne également EDF comme leader européen car pendant longtemps le barrage de Tignes fut le plus grand barrage voûte d’Europe. Le second corpus de collecte correspond à l’usine marémotrice de la Rance. Ce projet est un projet expérimental combinant la recherche en diversification énergétique et la maîtrise de la marée. Le projet est resté durant des décennies une première mondiale.

Faire le choix de l’archive d’entreprise conduit un itinéraire. Son utilisation n’est pas si fréquente, car, pour beaucoup, elle fourmille de biais et de difficultés d’accès. En rester là serait oublier à quel point l’archive d’entreprise permet de spectaculaires intrigues. Certes, la question du biais ne doit pas être cachée, mais elle ne doit pas, pour autant, freiner la recherche. La constitution de ces quatre corpus de collecte ne se limite pas aux archives des entreprises susmentionnées. La multiplication des sources, des types d’archives et des lieux de collecte permettant un traitement du biais en sortant d’un éventuel discours unique grâce à l’introduction d’une pluralité des voix, les archives nationales (pour tout ce qui concerne la presse et les législations par exemple) et les archives cinématographiques ont été volontairement intégrés dans les corpus. Également, les archives privées de la Laurentian Forest Protectiv Association détenues par la Société d’Histoire Forestière du Québec m’ont été ouvertes. Enfin, la Fondation Diversiterre a mis à ma disposition des documents d’archives d’une grande rareté.

 

Je tiens à vivement remercier Mme Maude Flamand-Hubert de m’offrir cet espace pour vous présenter brièvement ma recherche doctorale, intrinsèquement transdisciplinaire, et me permettre ainsi de vous proposer des possibilités de ponts entre le management et l’histoire autour des enjeux posés par la soutenabilité.


[1] Le développement durable se structure autour de trois composantes ou piliers (économique, social et environnemental). Conformément à la définition de l’ouvrage Notre avenir commun (Our Common Future), coordonné par Mme Gro Harlem Brundtland en 1987 « Le développement durable, c’est s’efforcer de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs. ». Le développement durable est donc à définir comme un concept « éthique » (Ebner et al., 2006, p.2) et « macrosociétal » (Capron et al., 2007, p.16) dont l’échelle est mondiale.

[2] Capron, Michel, et Françoise Quairel-Lanoizelée. 2007. La responsabilité sociale d’entreprise. La Découverte.

[3] Férone, Geneviève, Charles- Henri d’Arcimoles, Pascal Bello, et N. Sasseno. 2001. « Le développement durable, des enjeux stratégiques pour l’entreprise ». Éditions d’Organisation.

[4] Ebner, Daniela, et Rupert J. Baumgartner. 2006. « The relationship between sustainable development and corporate social responsibility ». Dans : Corporate Responsibility Research Conference (CRRC), Dublin, Ireland.  p. 1-17.

[5] Férone et al, op cit.

[6] La commission européenne définit la RSE ainsi : « être socialement responsable signifie non seulement satisfaire pleinement aux obligations juridiques applicables, mais aller au-delà et investir « davantage » dans le capital humain, l’environnement et les relations avec les parties prenantes. », p.7. Consultable sur http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/com/2001/com2001_0366fr01.pdf. Voir également Norme ISO 26000. 2010. Norme ISO 26000 – Relative à la responsabilité sociétale des organisations [En ligne]. Disponible sur : < https://www.iso.org/obp/ui/#iso:std:iso:26000:ed-1:v1:fr >

[7] Capron et al, op cit. ; Gond, Jean-Pascal, et Jacques Igalens. 2008. La responsabilité sociale de l’entreprise. Presses universitaires de France.

[8] Ebner et al, op cit.

[9] Capron et al, op cit.

[10] Vogel, David J. 2005. « Is there a market for virtue? The business case for corporate social responsibility ». California Management Review.  Vol. 47, n°4, p. 19 ; Ebner et al, op cit. ; Gond et al., op cit.

[11]Acquier et al., 2005 ; Acquier et al., 2007 ; Acquier et al., 2008 ; Acquier et al., 2011 ; Carroll, 1979 ; Carroll, 1999 ; Carroll, 2008 ; Ebner et al., 2006 ; Gond, 2006 ; Gond et al., 2008 ; Pasquero, 2005 ; Wood, 1991.

[12] Pasquero, Jean. 2005. « La responsabilité sociale de l’entreprise comme objet des sciences de gestion: un regard historique ». Responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise, Presses de l’Université du Québec, Sainte Foy ; Loison, Marie-Claire, et Anne Pezet. 2006. « L’entreprise verte et les boues rouges ». Entreprises et histoire.  Vol. 45, n°4, p. 97 ; Capron et al, op cit ; Acquier, Aurélien, et Jean-Pascal Gond. 2007. Aux sources de la responsabilité sociale de l’entreprise: à la (re)découverte d’un ouvrage fondateur, Social Responsibilities of the Businessman d’Howard Bowen. (French) ; Carroll, Archie B. 2008. « A history of corporate social responsibility: Concepts and practices ». Dans : The Oxford handbook of corporate social responsibility.  New York : Oxford University Press, p. 19–46 ; Gond et al., op cit ; Loison, Marie-Claire. 2009. [Thèse]. Contribution à l’histoire de la responsabilité sociétale de l’entreprise: du paternalisme au développement durable–Le cas du groupe Pechiney (1855-2003). Thèse de doctorat, Université Paris Dauphine.

[13] L’histoire environnementale est pensée, désormais, « comme l’intégration des problématiques environnementales au sein des différents champs de recherche en histoire politique, sociale, culturelle ou économique ». Et non plus comme « un récit diachronique des contextes écologiques successifs » (Frioux et al., 2012, p.3-4). Voir également Locher, Fabien, et Grégory Quenet. 2009. « L’histoire environnementale : origines, enjeux et perspectives d’un nouveau chantier ». Revue d’histoire moderne et contemporaine. Vol. n° 56-4, n°4, p. 7‑38 ; ainsi que les deux articles de Stéphane Castonguay, 2006, pour la revue Globe: Revue internationale d’études québécoises. Vol. 9, n°1 : « Penser l’histoire environnementale du Québec. Société, territoire et écologie » p. 11‑16 et « Faire du Québec un objet de l’histoire environnementale » p. 17‑49.

Quelques exemples à ce sujet : Meinser Rosen, Christine, et C. C. Sellers. 1999. « The nature of the firm: Towards an ecocultural history of business ». Business History Review.  Vol. 73, n°4, p. 577–600 ; Stradling, David, et Joel A. Tarr. 1999. « Environmental Activism, Locomotive Smoke, and the Corporate Response: The Case of the Pennsylvania Railroad and Chicago Smoke Control ». The Business History Review.  Vol. 73, n°4, p. 677-704 ; Bernhardt, Christoph, et Geneviève Massard-Guilbaud. 2002. Le démon moderne: la pollution dans les sociétés urbaines et industrielle d’Europe. Presses Univ Blaise Pascal ; Le Roux, Thomas. 2011. Le laboratoire des pollutions industrielles: Paris, 1770-1830. Editions Albin Michel.

[14] Il dépasserait le cadre de mon propos, et de mes compétences, de dresser ici une liste des travaux concernant les éthiques environnementales. Les contributions importantes sont multiples. Cependant, à titre d’exemple citons les travaux majeurs de Catherine Larrère, Carolyn Merchant, Donna Haraway et Val Plumwood (éco-feminisme) ainsi que ceux d’Augustin Berque, Bruno Latour, Michel Serres, J. Baird Callicott, Aldo Leopold (land ethics), Roderick Nash (wilderness), Tom Reagan et Peter Singer (éthique animale), Albert Schweizer et Holmes Roston III (biocentrisme), Arné Naess (deep ecology), Bryan G.Norton (approche pragmatique).

[15] Morales, Jérémy, et Samuel Sponem. 2009. « Rationaliser, dominer, discipliner. Une revue des recherches critiques en contrôle de gestion ». Economie et Société.  n°21, p. 2001–2043.

[16] Latour, Bruno. 1991. Nous n’avons jamais été modernes: Essai d’anthropologie symétrique. Editions La Découverte.

[17] Gladwin, Thomas N., James J. Kennelly, et Tara-Shelomith Krause. 1995. « Shifting Paradigms for Sustainable Development: Implications for Management Theory and Research ». The Academy of Management Review.  Vol. 20, n°4, p. 874-907.

[18] Ingold, Alice. 2011. « Écrire la nature De l’histoire sociale à la question environnementale? » Dans : Annales. Histoire, Sciences Sociales.  p. 11–29.

[19] Latour, op cit.

[20] Booth, Charles, et Michael Rowlinson. 2006. « Management and organizational history: prospects ». Management & Organizational History.  Vol. 1, n°1, p. 5–30 ; Durepos, Gabrielle, et Albert J. Mills. 2012. Anti-history: Theorizing the Past, History, and Historiography in Management and Organization Studies. IAP.

[21] Kieser, Alfred. 1994. « Why organization theory needs historical analyses-and how this should be performed ». Organization Science.  Vol. 5, n°4, p. 608–620 ; Booth et al., op cit ; Üsdiken, Behlül, et Alfred Kieser. 2004. « Introduction: History in organisation studies ». Business History.  Vol. 46, n°3, p. 321–330.

[22] Durepos, Gabrielle, Albert J. Mills, et Jean Helms Mills. 2008. « Tales in the manufacture of knowledge: Writing a company history of Pan American World Airways ». Management & Organizational History.  Vol. 3, n°1, p. 63-80 ; Wren, Daniel A. 2005. The History of Management Thought. 5e éd.John Wiley & Sons, 560 p. ; Berland, Nicolas, et Anne Pezet. 2000. « Pour une démarche pragmatique en histoire de la gestion ». Comptabilité Contrôle Audit.  p. 5.

[23] Balladur, Jean, et al. 1996. Histoire générale de l’électricité en France Tome troisième 1946-1987. Paris : Fayard ; Woronof, Denis 1994. Histoire de l’industrie en France – du XVIe siècle à nos jours. Seuil.

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Maude Flamand-Hubert

Je suis professeure adjointe en politiques appliquées à la forêt privée à la faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval. J'ai soutenu en 2017 ma thèse de doctorat, intitulée "La forêt québécoise dans la première moitié du XXe siècle : représentations politiques et littéraires" (cotutelle en développement régional à l'Université du Québec à Rimouski (UQAR) et en histoire à Sorbonne Paris-IV). Mes intérêts de recherche portent sur l'exploitation des ressources naturelles et les politiques publiques, l'histoire forestière, régionale et environnementale, le Québec au XIXe et XXe siècle, les représentations de la forêt et des milieux forestiers.

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