Appel à communications – Territoires de l’énergie
23.10.2025
Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
La date limite pour soumettre une proposition de communication est le 28 mars 2025.
Cette journée d’études propose de réfléchir aux imbrications entre énergie et territoire à travers des approches issues des sciences humaines et sociales. Elle se tiendra le 23 octobre 2025 à l’Université du Québec à Trois-Rivières. La date limite pour soumettre une proposition de communication est le 28 mars 2025.
Argumentaire
L’énergie, avant d’être un concept issu de la science physique, est une réalité concrète du quotidien pour les humains qui en dépendent pour se nourrir, se déplacer, s’éclairer, se chauffer, produire ou se divertir (Rinkinen, Shove, et Marsden 2020). Plus que dans des kilowattheures, des joules et des British Thermal Units (BTU) produits ou consommés, la matérialité de l’énergie (Jones 2018) se manifeste davantage dans des interrupteurs, des prises de courant, des appareil électroniques ou électroménagers, des fournaises, des stations-services, des gisements, des mines, des lignes à haute tension ou des centrales nucléaires qui transforment profondément les rapports des humains à l’espace, aux territoires qu’ils habitent et à leur climat. Les manifestations physiques et multisensorielles de l’énergie se matérialisent dans l’espace physique et social et prennent place au sein de territoires variés, urbains, ruraux, industriels, agricoles, peuplés ou abandonnés (Castán Broto 2019; Jørgensen et Jørgensen 2018; Parr 2009). Si elles contribuent largement à les façonner et à les transformer, les infrastructures énergétiques sont elles-mêmes tributaires dans leur déploiement de caractéristiques propres aux territoires et aux sociétés qui les peuplent.
Cette journée d’études propose de réfléchir aux imbrications entre énergie et territoire à travers des approches issues des sciences humaines et sociales. Elle se structure autour de plusieurs questions qui visent à faire ressortir ces imbrications sous différents angles :
- Comment les infrastructures énergétiques modifient-elles les territoires et les paysages ?
- Comment les territoires influencent-ils le changement énergétique ?
- Comment les changements énergétiques et territoriaux influencent-ils les rapports de pouvoir et de domination ?
- Quelles sont les conséquences environnementales, sociales, économiques et politiques des choix énergétiques et territoriaux des sociétés humaines ?
- Comment les entreprises privées, les pouvoirs publics, les mouvements sociaux et les différents groupes d’intérêt façonnent-ils les territoires de l’énergie ?
- Quel est le rôle des sciences humaines et sociales dans l’étude des transitions énergétiques et du changement matériel ?
Les disciplines des sciences humaines et sociales, si elles ne sont pas souvent mobilisées en ce sens, fournissent les outils nécessaires pour comprendre les effets concrets, matériels et spatiaux du changement énergétique sur les territoires et les paysages. Ces changements sont évidemment liés à des cadres politiques, idéologiques ou culturels et des affects qui construisent les compréhensions de l’énergie et du territoire. Nous nous intéressons à ce que ces deux types d’approches, matérielles et idéelles, ont à dire sur les imbrications entre énergie et territoire.
Le Canada est un territoire particulièrement pertinent pour travailler sur ces questions, bien que nous soyons ouverts aux travaux qui portent sur d’autres aires géographiques. Pensé dès la colonisation européenne comme un territoire immense recelant de ressources naturelles abondantes, le Canada est devenu un territoire de dépossession autochtone et d’extraction de ressources naturelles et énergétiques diverses, du bois à l’hydroélectricité (Castonguay 2011; 2023; Dagenais 2022; Poitras 2006; Sandwell 2016). Ce sentier de dépendance a entraîné des conséquences profondes sur les peuples autochtones et les territoires et écosystèmes naturels dans lesquels ils vivent depuis des millénaires (Desbiens 2014; Gagnon et Desbiens 2018; Luby 2020). Il a aussi façonné les modes de vie des colons euro-descendants, définis par une production et une consommation abondantes de ressources énergétiques et territoriales. À ce jour, la population canadienne consomme une quantité impressionnante d’énergie et d’espace comparée à d’autres populations affichant des niveaux de vie similaires.
Dans les vingt dernières années, deux ouvrages collectifs au Québec se sont saisis du concept de territoire pour réfléchir à ses liens avec les entreprises (Bellavance et Lanthier 2004) et le pouvoir (Bérubé et Savard 2017). Cette journée d’études s’inscrit dans la lignée de ces travaux, qu’elle étend pour associer l’énergie — souvent traitée sous l’angle des représentations et des études culturelles (Perron 2006) — à des réflexions territoriales et spatiales. Nous appelons en particulier les propositions à prendre au sérieux la territorialisation de l’énergie, soit les études partant de cas précis et localisés pour mieux éclairer des enjeux planétaires (Jaglin 2017).
Les propositions de communication doivent s’inspirer du regard critique et empirique des sciences humaines et sociales (histoire, géographie, études urbaines, aménagement, sociologie, science politique, anthropologie, économie, environnement…). Elles peuvent être formulées par des étudiant.e.s à la maîtrise et au doctorat, des postdoctorant.e.s, des chercheur.e.s indépendant.e.s, des professeur.e.s de Cégep et d’université, des personnes issues du milieu associatif et militant, des fonctionnaires ou tout autre métier concerné par les approches sociales de l’énergie et du territoire.
Axes d’analyse
- Territoires d’extraction et de production
L’énergie doit être extraite de la nature pour être utilisée par les sociétés humaines. Gisements pétrolifères, nappes gazières, fleuves et bassins hydrographiques, forêts, parcs éoliens, mines d’uranium ou de charbon, tourbières, sites d’enfouissement de déchets, champs de maïs : sur ces territoires différents, les humains puisent de l’énergie et mettent la nature au travail. Certains de ces lieux d’extraction et de production constituent des foyers d’urbanisation et d’industrialisation (Gelly et Desloges 2002), formant autour d’eux des communautés humaines qui se développent ou se disloquent au gré de l’évolution de l’exploitation des ressources disponibles (Keeling 2010). Cette exploitation est le fait de machines, mais aussi de travailleurs et de travailleuses qui développent des identités et des cultures ancrées dans les territoires d’extraction, les transformant parfois en lieux de luttes et de revendications pour des conditions de vie meilleures (van Horssen 2016). Les processus d’extraction et de production d’énergie s’avèrent souvent destructeurs sur les plans environnemental et social, créant des territoires sacrifiés qui concentrent l’essentiel de la pollution et de la toxicité pour servir les territoires de consommation (Arboleda 2020; Davies 2018; Mah 2023; Patinaux 2023; Seow 2021). Les populations qui vivent et travaillent dans ces territoires sacrifiés sont souvent issues de groupes marginalisés, mettant en lumière les multiples rapports de domination que supposent les territoires de l’énergie (Waldron 2018; Wiebe 2017).
- Territoires de transport
Puisque les villes, territoires de consommation de ressources et d’énergie par excellence, sont souvent éloignées des territoires d’extraction, des infrastructures de transport sont nécessaires pour acheminer l’énergie jusqu’aux points d’utilisation finale (Kroot 2024). Les infrastructures de transport incluent des lignes à haute tension, des pipelines, des rivières, des bateaux, des chemins de fer, des routes et des autoroutes. Les territoires de transport mettent souvent en scène les rapports métaboliques inégaux et conflictuels entre villes et campagnes, entre centralité et périphérie, entre métropole et hinterland (Barry 2013; Benson 2015; Hein 2021; Kheraj 2020; Kim et Barles 2012; Naumann et Rudolph 2020; Needham 2014; Prémont et Proulx 2020).
- Territoires de transformation
De sa forme brute durant la phase d’extraction à sa forme finale reliée à la phase de consommation, l’énergie doit être transformée. Cette transformation implique des activités de manipulation, de modification, de stockage et d’entreposage qui nécessitent de l’espace, impliquent du travail humain et causent des nuisances et des pollutions (Bécot et Le Naour 2023; Hein 2018; Morisset 1998). Les incarnations spatiales de la transformation énergétique comprennent les centrales électriques, les raffineries de pétrole, les gazomètres, les postes électriques, les cours à bois et à charbon, les incinérateurs à déchets, les centres de données ou encore les abattoirs. Ces sites sont des vecteurs de visibilisation des infrastructures énergétiques, souvent décrites comme invisibles à l’échelle urbaine (French 2017; Karvonen et Guy 2018; Lopez 2019).
- Territoires de consommation
Si les sociétés humaines déploient tant d’efforts pour extraire, transporter et transformer de l’énergie, c’est parce qu’elle leur fournit des services énergétiques indispensables à la vie humaine : la chaleur et le travail, qui permettent le chauffage et la climatisation, la cuisson et la réfrigération des aliments et l’actionnement de machines pour se déplacer et produire des biens et services (Fell 2017; Shove 2010). Certains territoires se prêtent particulièrement bien à l’étude des pratiques de consommation d’énergie : la sphère domestique au niveau du logement et du chauffage, la sphère commerciale au niveau du magasin et la sphère industrielle au niveau de l’usine (Bouzarovski et Petrova 2015; Cowan 1983). C’est dans ces territoires que les consommatrices et consommateurs entrent en contact avec l’énergie sous ses différentes formes et influencent les trajectoires de transition énergétique par leurs choix de consommation. Ces choix sont tributaires de codes culturels, d’attentes sociales, d’appréhensions genrées et raciales et d’idéologies politiques (Moore et Sandwell 2021). Malgré la situation d’abondance énergétique du Canada, plusieurs groupes sociaux connaissent des situations de précarité énergétique selon les territoires et les époques (Riva et al. 2024).
- Territoires d’abandon
Les sites d’extraction, de transport, de transformation et de consommation d’énergie sont parfois abandonnés lorsque leur utilité s’épuise ou que leur valeur s’étiole. Les acteurs qui les exploitent laissent fréquemment derrière eux des territoires saccagés bien souvent sous l’œil indifférent du législateur. L’évaluation de l’ampleur de leur toxicité, l’attribution de la responsabilité et la détermination des moyens à mettre en œuvre pour assainir ces territoires donnent lieu à des conflits, à des négociations et parfois à des arrangements (Henni 2024; Müller 2023; Patinaux 2021; Williams 2024). Les territoires énergétiques frappés par la désindustrialisation et l’abandon, des puits orphelins aux raffineries désaffectées, mettent en exergue les relations entre les territoires de l’énergie et des déchets. Les territoires énergétiques industriels, pendant leur heure de gloire ou après la fin de leur vie utile, sont parfois sujets à des processus de patrimonialisation, de conservation et de réhabilitation qui engendrent des mobilisations communautaires et des conflits d’aménagement (Marrec 2024).
- Territoires de conceptualisation et de contestation
Le déploiement territorial des systèmes énergétiques est sujet à de multiples formes d’expertise et d’autorité et réunit plusieurs corps de métiers et savoirs autour de la table (Moss 2020). Ces différentes manières de comprendre les systèmes énergétiques et leurs conséquences, souvent en opposition, engendrent des espaces de contestation (Van Neste et Couture-Guillet 2024). Les territoires de conceptualisation et de contestation des infrastructures énergétiques comprennent les salles de réunion des entreprises, des ministères et des organisations non gouvernementales, les locaux associatifs, les espaces publics des manifestations, les studios d’enregistrement d’émissions de radio et de télévision, les plateaux de tournage, les salles de dessin et de cartographie, les espaces d’exposition et les musées. Ce sont dans ces espaces et ailleurs que des personnes, revendiquant différentes formes d’expertise, de savoirs et d’autorité, interviennent et contestent la planification et la territorialisation des systèmes énergétiques (Barber 2020; Chatterjee 2024; Turnbull 2023; Wright 2023).
Bibliographie
Arboleda, Martín. 2020. Planetary Mine: Territories of Extraction Under Late Capitalism. London: Verso.
Barber, Daniel A. 2020. Modern Architecture and Climate: Design before Air Conditioning. Princeton: Princeton University Press.
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Bécot, Renaud, et Gwenola Le Naour, éd. 2023. Vivre et lutter dans un monde toxique. Violence environnementale et santé à l’âge du pétrole. Paris: Seuil.
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Sandwell, Ruth W., éd. Powering Up Canada: The History of Power, Fuel, and Energy from 1600. Montréal & Kingston: McGill-Queen’s University Press, 2016.
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Call for Papers – Energy Landscapes
23 October 2025
Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
Submission deadline is March 28th, 2025
This workshop will explore the relationships between energy and landscapes, using approaches drawn from the human and social sciences. It will be held on October 23rd, 2025 at the Université du Québec à Trois-Rivières. Submission deadline is March 28th, 2025.
Argument
Energy, before being a concept taken from physics, is a concrete, everyday reality for humans who depend on it for food, transportation, lighting, heating, production, and entertainment (Rinkinen, Shove, and Marsden 2020). More than in kilowatt-hours, joules and British Thermal Units (BTUs), the materiality of energy (Jones 2018) manifests itself through switches, sockets, appliances, boilers, gas stations, oil deposits, mines, transmission lines, or nuclear power plants that profoundly transform relations between humans, space, landscapes, and environments. The physical and multisensory manifestations of energy materialize themselves in physical and social space and take place within a variety of landscapes, whether urban, rural, industrial, or agricultural, populated or abandoned (Castán Broto 2019; Jørgensen and Jørgensen 2018; Parr 2009). While they play a major role in shaping and transforming these landscapes, energy infrastructures are themselves shaped by landscapes and the people that inhabit them.
This one-day workshop will explore the relationships between energy and landscapes, using approaches drawn from the human and social sciences. It is structured around a number of questions designed to highlight these relations under different angles:
- How do energy infrastructures shape landscapes and land?
- How do landscapes influence energy systems?
- How do energy and territorial changes influence relations of power and domination?
- What are the environmental, social, economic, and political consequences of the energy and landscape choices made by human societies?
- What is the role of business, the State, social movements, and various interest groups in shaping energy landscapes?
- What role can the humanities and social sciences play in the study of energy transitions and material change?
The disciplines of the human and social sciences, while not often mobilized in this way, provide the tools necessary to understand the concrete, material, and spatial effects of energy change on landscapes and land. These changes are obviously linked to political, ideological, and cultural frameworks that shape our understanding of energy and landscapes. We are interested in what these two types of approach — material and ideal — have to say about the interweaving of energy and landscapes.
Canada is a particularly relevant space to work on these issues, although we are open to contributions exploring other geographical areas. Conceived since European colonization as an immense landscape of bounty, Canada has become a space of Indigenous dispossession and extraction of natural and energy resources, from timber to hydroelectricity (Castonguay 2011; 2023; Dagenais 2022; Poitras 2006; Sandwell 2016). This path dependence has brought deep consequences for Indigenous peoples and the natural landscapes and ecosystems which they have inhabited for millennia (Desbiens 2014; Gagnon and Desbiens 2018; Luby 2020). It has also shaped the lifestyles of settlers, marked by an abundant production and consumption of energy and land resources. To this day, the Canadian population consumes an impressive amount of energy and land compared to other populations with similar standards of living.
In the last twenty years, two edited volumes produced in Québec have taken up the concept of landscape (territoire) to reflect on its links with business (Bellavance and Lanthier 2004) and power (Bérubé and Savard 2017). This workshop builds and expands upon this work to link energy — often treated from the angle of representations and cultural studies (Perron 2006) — with material and spatial reflections. In particular, we call on proposals to take seriously the territorialization of energy, i.e. studies using specific and localized case studies to interrogate larger planetary issues (Jaglin 2017).
Paper proposals should draw on the critical and empirical perspective of the humanities and social sciences (history, geography, urban studies and planning, sociology, political science, anthropology, economics, environmental studies, etc.). They may be formulated by master’s and PhD students, postdoctoral researchers, independent researchers, CEGEP and university professors, members of associations and activists, civil servants, or any other field mobilizing social approaches to energy and landscapes.
Areas of analysis
- Landscapes of extraction and production
Energy has to be extracted from nature to be used by human societies. Oilfields, gas fields, rivers and watersheds, forests, wind farms, uranium and coal mines, peat bogs, landfills, cornfields: in these different landscapes, humans extract energy and put nature to work. Some of these sites of extraction and production are hotbeds of urbanization and industrialization (Gelly and Desloges 2002), fostering communities that flourish or break up as the exploitation of available resources evolves (Keeling 2010). This exploitation is carried out by machines and workers, who develop identities and cultures rooted in landscapes of extraction, sometimes transforming them into sites of struggle and mobilization for better living conditions (van Horssen 2016). Processes of energy extraction and production often prove environmentally and socially destructive, creating sacrificed landscapes that concentrate the bulk of pollution and toxicity to tend to landscapes of consumption (Arboleda 2020; Davies 2018; Mah 2023; Patinaux 2023; Seow 2021). The people living and working in these sacrificed zones often come from marginalized groups, highlighting the multiple power relations implied by energy landscapes (Waldron 2018; Wiebe 2017).
- Landscapes of transportation
Since cities, voracious consumers of energy and resources, are often located far from landscapes of extraction, transportation infrastructure is needed to bring energy to end users (Kroot 2024). Transportation infrastructure includes high-voltage transmission lines, pipelines, rivers, ships, railroads, roads, and highways. Landscapes of transportation often highlight unequal and conflicting metabolic relationships between city and countryside, centrality and periphery, metropolis and hinterland (Barry 2013; Benson 2015; Hein 2021; Kheraj 2020; Kim and Barles 2012; Naumann and Rudolph 2020; Needham 2014; Prémont and Proulx 2020).
- Landscapes of transformation
From its raw form related to extraction to its final form related to consumption, energy must be transformed. This transformation involves handling, alteration, and storage activities that require space, involve human labor and produce nuisances and pollutions (Bécot and Le Naour 2023; Hein 2018; Morisset 1998). Spatial embodiments of energy transformation activities include power plants, oil refineries, gasometers, electrical substations, wood and coal yards, waste incinerators, data centers, and slaughterhouses. These sites are vectors of visibilization for energy infrastructure, often described as invisible on an urban scale (French 2017; Karvonen and Guy 2018; Lopez 2019).
- Landscapes of consumption
If human societies work so hard to extract, transport, and transform energy, it’s because it provides them with energy services that are essential to human life: heat and work, which enable heating and cooling, food cooking and refrigeration, and the operation of machines to move around and produce goods and services (Fell 2017; Shove 2010). Certain landscapes lend themselves particularly well to the study of energy consumption practices: the domestic sphere at housing level, the commercial sphere at store level, and the industrial sphere at factory level (Bouzarovski and Petrova 2015; Cowan 1983). In these landscapes, consumers come into contact with energy and influence energy transition pathways through their consumption choices. These choices are shaped by cultural norms, social expectations, gendered and racial apprehensions, and political ideologies (Moore and Sandwell 2021). Despite Canada’s situation of energy abundance, numerous social groups experience energy poverty (Riva et al. 2024).
- Landscapes of abandonment
Sites where energy is extracted, transported, transformed, and consumed are sometimes abandoned when their usefulness is exhausted or their value diminishes. Their operators might leave behind devastated landscapes, often under the indifferent eye of the state. Assessing the extent of their toxicity, assigning responsibility, and determining decontamination techniques give rise to conflicts, negotiations, and sometimes arrangements (Henni 2024; Müller 2023; Patinaux 2021; Williams 2024). Energy landscapes hit by deindustrialization and abandonment, from orphan wells to decommissioned refineries, highlight the relationships between landscapes of energy and waste. Industrial energy landscapes, during their heyday or after their dereliction, are sometimes subject to processes of patrimonialization, conservation, and rehabilitation that generate community mobilizations and planning conflicts (Marrec 2024).
- Landscapes of conceptualization and contestation
The material deployment of energy systems is subject to multiple forms of expertise and authority, bringing different professions and bodies of knowledge to the table (Moss 2020). These different ways of understanding energy systems and their consequences, often in opposition to each other, generate spaces of contestation (Van Neste and Couture-Guillet 2024). Landscapes of conceptualization and contestation of energy systems include the meeting rooms of firms, ministries and non-governmental organizations, public space for demonstrations, recording studios for radio and TV programs, film sets, map rooms, exhibition spaces, and museums. It is in these spaces and elsewhere that people, claiming different forms of expertise, knowledge, and authority, intervene and contest the planning and territorialization of energy systems (Barber 2020; Chatterjee 2024; Turnbull 2023; Wright 2023).
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Image vedette: Pipeline – air reconnaissance. 15 July 1943. Credit: Canada. Dept. of National Defence / Library and Archives Canada / PA-064706.
Clarence Hatton-Proulx
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