Chaque année, pour des deux semaines dans l’automne, il y a la chasse à l’orignal au Québec, mais surtout en Gaspésie.
La chasse dans cette région est une tradition maintenant depuis des siècles, mais quelque chose relativement de nouveau est la parade que clôt la saison de chasse à l’orignal à Gaspé sur la route 132. Maintenant, par « nouveau, » je veux dire au XXe siècle, avec la prolifération des autos dans la population rurale.
Et, malgré des chausseurs qui viennent des centres urbains, cette tradition est vraiment rurale.
Quel autre endroit pouvez-vous attacher une tête d’orignal à votre pick-up et défiler dans des rues de votre ville à côté des douzaines autres pick-up avec douzaines autres têtes des orignaux??
Chaque année, le jour d’orignal à Gaspé est profondément enraciné dans l’histoire environnementale de la région, et apparentement, est quelque chose à voir… et à sentir. Beaucoup des têtes sont exposées pour la saison de chasse entière. Ça pue!
La chasse de subsistance est moins et moins courante ces jours, mais la tradition de la chasse reste dans l’identité rurale au Québec. Un cerf peut nourrir une famille de cinq pour un mois. Un orignal? Pour plusieurs des mois.
En plus, des rituels de la chasse, la camaraderie, le voyage, l’attente, le froid, la mouillé, sont signe de comment la population rurale du Québec interagit avec son environnement. Malgré des Provigo, la chasse est toujours quelque chose fondamental pour la vie dans le Québec rural. Est une parade des têtes d’orignaux un reflet de l’histoire environnementale du Québec?
Qu’en pensez-vous?
